Une croissance continue
L’engouement suscité par le pays à la feuille d’érable s’explique par une décennie de croissance économique à la tête des pays membres du G7, par des institutions stables, un système bancaire reconnu à l’international et une très bonne qualité de vie. La gestion budgétaire rigoureuse du pays et son système bancaire, classé au 2e rang mondial, continuent de rassurer les investisseurs. La stabilité financière du Canada repose sur une réglementation exemplaire et la prudence exceptionnelle des établissements canadiens, qui demeurent des acteurs fondamentaux de l'économie nationale. En 2022, ces éléments renforcent la confiance des investisseurs et confirment le Canada comme une destination attractive pour les opportunités économiques et financières, soulignant son positionnement solide sur la scène mondiale.
Fort taux d’emploi, chômage bas
État dynamique s’il en est, le Canada crée chaque année de nombreux emplois et présente une croissance positive. En 2023, ce ne sont pas moins de 50 000 emplois qui ont été créés chaque trimestre. À cela s’ajoute un taux de chômage exceptionnellement bas de 5,5 % (sept. 2023).
Autres facteurs positifs d’un marché florissant : la hausse rapide des loyers (+ 29 % ces 10 dernières années), le coût de la vie relativement bas (même les villes les plus chères du Canada s’avèrent encore très avantageuses par rapport à d’autres cités dans le monde), une qualité de vie que l’OCDE place au 1er rang des pays du G7 (devant les États-Unis et l’Allemagne), une forte demande locative et une économie diversifiée.
L’immigration, booster d’économie
En 2022, le Canada a atteint son plus haut niveau d’admissions de résidents permanents de son histoire récente, avec 1.007.055 nouveaux entreants. Choisis selon un ensemble de critères qui correspond aux besoins du pays, les nouveaux arrivants sont rapidement et complètement intégrés, bénéficiant, par exemple, des mêmes avantages sociaux que les Canadiens. Cette volonté gouvernementale d’accroître le nombre d’habitants, via les immigrants, trouve une explication dans sa faible densité de population : le Canada est plus étendu que les États-Unis, mais il compte dix fois moins d’habitants avec une faible densité de 3,7 habitants par kilomètre carré.